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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 21:35

Je vous reproduis ci-après l'interview de Me Dominique Attias publiée sur le site Women Tomorrow (link)

Interview de Me Dominique Attias : Il faut sortir les jeunes avocates de leur solitude !

C'est souvent en période d'élections que la parité hommes-femmes souffre au grand jour et nous ramène au constat que le parcours est encore long avant que les femmes soient réellement à l'égal des hommes dans le monde professionnel. 

Mais ils existent aussi des élections où les choses changent et progressent, et c'est ce qui a eu lieu récemment au sein de la profession d'avocats. Le 6 décembre 2011, les élections du Conseil National du Barreau ont été l'occasion de voir l'affirmation d'une liste indépendante arrivée en 3ème position et enregistrant une très nette progression depuis les dernières élections : la liste "Femmes et Droit."

Comme nous l'avions évoqué lors de précédents articles (Pourquoi les avocates veulent raccrocher leur robe et Moms à la Barre) la profession d'avocat, bien que très féminisée, n'en est pas moins très discriminante envers les femmes et notamment celles qui combinent leur vie de mère et leur vie professionnelle. 


Nous avons donc voulu en savoir davantage sur cette liste qui monte chez les avocats et Me Dominique Attias, grande avocate, Présidente de la commission ad hoc “droit des mineurs” et tête de liste de "Femmes et Droit", a répondu à nos questions et donné ses conseils à toutes les jeunes avocates afin qu'elles puissent surmonter le Gender gap de leur profession.

 WoTo : Pourquoi cette liste ?
Dominique Attias : "Femmes et Droit" est une liste de femmes engagées qui privilégient l'action à la revendication. Face au départ prématuré de femmes de la profession (NDLR: 1 femme sur 3 quitte le métier dans les 10 premières années d'exercice) et à la perte de valeurs qui en découle, nous souhaitons inverser la tendance.
Il est important de préciser que nous sommes une liste indépendante. Nous ne sommes pas syndiquées, y sont présentes des femmes de tout âge, de tout horizon, et nous travaillons dans des structures et des domaines très différents. 
Le but de notre action n'est en effet pas du tout de créer une séparation entre les femmes, bien au contraire. Nous voulons rassembler toutes les femmes car elles connaissent toutes les mêmes problématiques : un immense difficulté à briser le plafond de verre, et notamment, parce que tout est fait pour les décourager."


WoTo : Expliquez nous les raisons de ce découragement. Pourquoi tant d'avocates décident de rendre leur robe ?
Dominique Attias : En fait c'est extrêmement pernitieux car pour les décourager, on joue sur toute la culpabilité qu'une femme peut déjà porter en elle lorsqu'elle souhaite avoir en même temps une vie de famille et une vie professionnelle. Par exemple, l'organisation de réunions à des heures impossibles entraîne de très grandes difficultés pour celle qui doivent aussi gérer une vie familiale et elles subissent des sarcasmes ou des réflexions parce qu'elles ne peuvent pas être présentes. Et donc à un moment, ce n'est plus possible.
Il faut donc s'armer et aider nos jeunes consoeurs qui sont souvent en plus, lorsqu'elles sortent de l'université, meilleures que les hommes. Mais elles se trouvent ensuite ostracisées, à la fois par un comportement masculin et à la fois par un sentiment de solitude qui font qu'au bout d'un moment, elles s'orientent vers autre chose.


WoTo : Alors comment les aider ?
Dominique Attias : Le seul moyen de les aider à être à la fois sûres de leur bon droit, à tenir le coup et à ouvrir les portes qu'on leur verrouille, c'est d'être en nombre, d'être soudées, de pouvoir les épauler, de leur donner la possibilité de parler ensemble, de créer leur réseau et c'est aussi et surtout d'obliger les cabinets à changer leurs habitudes.


WoTo : Estce que votre liste a rencontré des obstacles ? Le monde des avocats comprend-il vos actions ?

Dominique Attias :Ce qui nous a finalement étonnées, c'est d'avoir été violemment attaquées aussi bien par des hommes que par des femmes. Ce sont généralement des femmes qui sont déjà arrivées à un certain niveau et on obtenu des postes importants, et qui ont l'impression que cette liste va les dévaloriser. Et pour les hommes, on n'a bien entendu pas échappé au sexisme à rebours. Mais en revanche, dès que l'on a pu s'expliquer, en général, la résistance est tombée du côté des hommes.
J'en profite pour préciser qu'il n'y a aboslument rien de sexiste dans notre démarche. Il s'agit de reconnaître la valeur de l'humain qu'il soit homme ou femme. 


WoTo : Finalement, estce que "Droit et Femme" ne serait pas le 1er puissant réseau d'avocates à voir le jour en France ?

Dominique Attias : Si absolument, et c'est de cela dont nous avons besoin aujourd'hui. Si l'on pense notamment aux lois sur la parité en France, par exemple dans les conseils d'administration qui devront d'ici 2017 avoir un minimum de 40% de femmes, il faut en face des réseaux féminins dans lesquels, y compris les chasseurs de tete devraient etre des femmes, afin de connaitre les vraies problématiques et de proposer aux décideurs des profils de femmes extremement compétentes auxquels certains dirigeants ne pensent quelquefois meme pas. 
Et c'est vraiment tout un changement de mentalité qu'il faut opérer, et il faut le faire dans la société toute entière, dès le plus jeune age des enfants. Et les femmes peuvent etre très solidaires entre elles. Nous l'avons bien vu lorsque nous avons créé la liste, nous étions toutes d'horizons très divers et une osmose s'est créée instantanément, car ce qui compte, c'est que nous soyons toutes des femmes d'engagement.
Aujourd'hui, nous souhaitons au-delà de la liste, mettre en place un réseau de niveau national, qui soit force de proposition au niveau du Conseil National du Barreau où se prennent les décisions. Et tout ceci sans clivages.


 WoTo : Mais finalement, est-ce que les jeunes avocates ou meme les étudiantes en droit sont préparées à tout ça ? 

Dominique Attias : Non, elles ne sont pas du tout préparées. Il existe une grande différence entre le discours politiquement correct d'égalité et la réalité. Donc il faut :
  • Mener des actions au niveau des écoles de formation et des différentes filières. Par exemple, encourager les jeunes femmes à aller dans des filières d'affaires où elles sont encore trop peu nombreuses. Ensuite, il faut mettre en place un système de tutorat et favoriser l'entraide car à partir du moment où on est compétent, il y a de la place pour tout le monde. 
  • Faire évoluer les contrats et notamment les contrats de collaboration (NDLR : cf article \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\"Moms à la barre\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\")
  • Et toujours dans cette volonté de partage, il faut maximiser les opportunités que nous offrent les technologies web et créer notamment un intranet au niveau du Conseil National du Barreau, pour aider les jeunes femmes à s'installer ou à faire le lien entre les différents barreaux qui sont encore aujourd'hui assez cloisonnés.


Ce que je voudrais qu'on retienne c'est qu'il faut sortir les avocates de leur solitude.

La profession d'avocat est finalement une profession où les gens sont isolés car tout est dans le paraitre. On est censés etre battant, gagnant, et on ne peut donc pas avouer ses faiblesses. Alors que sans que ce soient des faiblesses, on peut avoir des interrogations, des doutes, et les mieux placées pour y répondre, ce sont les femmes qui ont vécu ces interrogations et qui peuvent donc aider à franchir les obstacles.
Et ce qui est également capital, c'est de leur montrer qu'on peut parfaitement mener une vie professionnelle épanouie et une vie de famille épanouie. Ce n'est pas l'un ou l'autre. 


WoTo : Alors quels conseils concrets donneriez-vous aux jeunes avocates ?

Dominique Attias : J'ai plusieurs conseils à leur donner.

1. Tablez sur les compétences et choisissez des domaines de compétence dans lesquels vous excellez. Mais réservez-vous aussi des domaines de passion, car au fil de la carrière, si l'on s'est limité à des domaines de raison, on peut finir par avoir des doutes.

2. N'hésitez pas, lorsque vous le souhaiterez, à changer d'orientation. N'ayez pas peur ! Tout comme il ne faut pas avoir peur de parler de ses interrogations et de ses faiblesses.

3. Continuez  à travailler coute que coute ! et c'est finalement un conseil pour toutes les jeunes femmes, et pas seulement pour les avocates. Les législations font qu'en France, en cas de divorce, les prestations compensatoires versées à l'ex-épouse sont dérisoires, contrairement aux USA par exemple. Donc lorsqu'une femme décide d'arreter de travailler "pour la bonne cause" et que les choses tournent mal dans le couple, il est ensuite extremement difficile de retourner dans le milieu professionnel.

4. Vous pouvez combiner une vie de famille heureuse et une vie de mère avec votre métier d'avocate ! Toutes mes co-listières ont des enfants, j'en ai personnellement 4, et nous n'avons jamais arreté de travailler. Nous n'avions pas de réseau pour nous aider, nous nous sommes débrouillées seules, et c'est la raison pour laquelle nous voulons que les choses changent pour la nouvelle génération. 

Donc sachez qu'il y a un réseau qui existe ! C'est très important à la fois pour trouver des appuis, et à la fois pour que les personnes "mal intentionnées" sachent qu'en cas de problème d'une jeune consoeur, nous sommes derrière elle et pretes à entrer en rapport de force.


Qu'on se le dise donc, "touche pas à ma consoeur" !

Merci beaucoup Dominique Attias pour le temps que vous avez consacré à cette interview et à votre très grande gentillesse. Nous serons ravies de vous recroiser sur le parcours de "Droit et Femmes" afin que vous nous teniez au courant des avancées obtenues pour toutes les femmes avocates.
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Published by Moms à la Barre
2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 10:52

"Les ténors du barreau tiennent tellement le devant de la scène qu'on pourrait penser que les femmes n'existent pas dans cette profession. Pourtant elles sont bel et bien présentes au pénal. En voici neuf d'entre elles, réunies pour la première fois."

 

Telle est l'introduction d'un excellent article sur 9 consoeurs pénalistes publiée dans le magazine Alibi (2538 001 Alibi ) et que nous nous faisons un plaisir de relayer afin que nos consoeurs bénéficient de tout le rayonnement qu'elles méritent.

 

Merci à Valence de nous avoir transmis cet article.

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Published by Moms à la Barre - dans Divers
17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 17:30

Pendant sa campagne de bâtonnat, Madame Christiane Féral-Schuhl s'était montrée sensible à la cause des confrères et consoeurs démunis à la suite de la perte de leurs collaboration.

 

Désormais, et depuis le 1er janvier 2012, une assurance facultative "perte de collaboration" a été mise en place et qui permet à l'avocat collaborateur de bénéficier d'une indemnité forfaitaire de 2.500 euros par mois pendant 4 mois (à l'issue d'une franchise de 30 jours).

 

Pour y avoir droit, l'avocat souscripteur doit avoir exercé son activité au sein du même cabinet pendant au moins un an et s'être acquitté de l'adhésion de 180 euros annuels.

 

Des garanties supplémentaires peuvent être souscrites par l'avocat.

 

Pour plus d'informations, l'Ordre a édité une plaquette (link).

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Published by Moms à la Barre - dans Les avancées sociales
10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 12:00

Comme vous le savez, le contrat Chance Maternité négocié avec LPA arrivait à échéance au 31 décembre 2011. Il a donc fallu au Barreau de Paris négocier avec les assureurs pour trouver le contrat le plus adapté.

 

Désormais adossé à LIBEA du groupe MACSF, le "Barreau de Paris Prévoyance" espère apporter le soutien le plus complet à ses membres.

  

Ainsi, rappelons que deux forfaits sont prévus au titre de la maternité:

 

  1. Un forfait maternité d'un montant de 3.231,92 euros (majoré de 442,11 euros à compter du 2ème enfant en cas de naissance multiple lors d’une même grossesse)

 Afin de pouvoir bénéficier du forfait naissance, vous devez adresser à compter de la date de naissance ou d’adoption de l’enfant à Aon Hewitt :

 -         une demande écrite,

 -        l’extrait d’acte de naissance

 -        un Relevé d’Identité Bancaire (RIB) 

  

L’adoption d’un enfant de moins de 5 ans est assimilée à une naissance.

 

 

  

      2.  La Chance Maternité

  

Bénéficient de cette garantie, l’ensemble des avocates inscrites au barreau de Paris, collaboratrices, associées ou exerçant leur activité à titre individuel. Les avocates exerçant leur activité à titre salarié sont expressément exclues du groupe assuré.

Prennent la qualité d’assurées, les avocates exerçant effectivement leur activité professionnelle au moment de l’entrée dans l’assurance.

   

Dans tous les cas, le congé maternité est d'une durée de 16 semaines, porté à 24 semaines en cas de congé pathologique et est plafonné à 3.150 euros par mois.

   

Au regard de la technicité des calculs, nous vous invitons à contacter Mme Véronique MESGUICH-PORTE, Assistante Sociale de notre Ordre pour de plus amples précisions.

   

 

La déclaration du congé pathologique et/ou de maternité ou d’adoption incombe à l’avocate qui est tenue de l’adresser sous pli confidentiel à l’intention du médecin conseil, auprès de Aon Hewitt, dans les 45 jours suivants le début dudit congé. Au-delà, vous encourez un refus d’indemnisation motivé par une déclaration « hors délai ».

 

Les congés pathologiques et/ou de maternité ou d’adoption déclarés après ce délai ne feront l’objet d’aucun paiement pour la période antérieure à la déclaration.

 

Dès le début du congé pathologique ou maternité ou d’adoption, une demande de règlement accompagnée des pièces suivantes afférentes au congé doit être envoyée par l’avocate à Aon Hewitt :

  • pour les collaboratrices

- attestation comptable justifiant le montant de rétrocession d’honoraires versé par le Cabinet au cours des 12 mois civils précédant le congé maternité ou le congé pathologique ou le congé d’adoption ;

  • pour les associées:

- extrait du K-Bis (ou autre document attestant du statut d’associée)

- accompagné de la déclaration des revenus perçus au cours de l’année civile précédant le congé maternité ou le congé pathologique ou le congé d’adoption ;

  • pour les individuelles :

- déclaration des revenus perçus au cours de l’année civile précédant le congé maternité ou le congé pathologique ou le congé d’adoption ;

- une étiquette maternité délivrée par le régime social des indépendant d’Ile de France (RSIPL IDF) ;

- un relevé d’identité bancaire (compte professionnel) ;

- une copie des feuillets 4, 5, 6 et éventuellement le feuillet 7 (ce feuillet est utilisé seulement en cas de pathologie) du livret maternité délivré par le régime social des indépendants dont l’avocate relève.

 

En cas d'arrêt de travail lié à la grossesse, joindre les pièces complémentaires suivantes:

- L’avis initial d’arrêt de travail ;

- Si cet avis ne précise pas que l’arrêt est lié à la grossesse, un certificat médical le certifiant adressé sous pli confidentiel à l’intention du médecin conseil, auprès de Aon Hewitt ;

- En cas de prolongation, le ou les avis de prolongation d’arrêt de travail.

 

Pendant la durée du congé maternité:

- les copies des justificatifs de paiement des indemnités forfaitaires d’interruption d’activité versées par le régime social des indépendant d’Ile de France (RSIPL IDF) ou les copies des feuillets du carnet de maternité ;

- l’extrait d’acte de naissance ;

- les pièces justifiant l’adoption (jugement).

 

Fiche de demande de versement de prestations en cas de congé maternité ou d'adoption (20120125120209 fiche )

 

Un paiement mensuel sera versé sous forme d’avance tant que l’avocate est en congé pathologique ou maternité ou adoption (dans les limites prévues au présent article). Ce montant sera ensuite régularisé en fin d’arrêt.

 

Lorsque l’avocate a commencé à bénéficier des prestations liées à la maternité ou à l’adoption, toute reprise d’activité professionnelle, dans la même activité entraîne une cessation du paiement des prestations.

 

A la fin de l'arrêt:

et dans l’objectif d’effectuer le dernier versement régularisant la prestation due, une attestation de reprise d’activité professionnelle doit être envoyée.

 

Vous pouvez également obtenir davantage de détails en consultant le guide du Barreau de Paris Prévoyance (link) ou en vous rendant à la permanence bi-hebdomadaire de AON HEWITT tous les lundis et jeudis de 10hà 17h à la Maison du Barreau. Vous pouvez prendre rendez-vous auprès de Madame LOPPE au 06 15 73 46 92. 

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Published by Moms à la Barre - dans Les avancées sociales
2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 15:56

Pour que l'année 2012 soit sous le signe d'un épanouissement professionnel (outre le personnel bien évidemment) pour chacune d'entre vous, nous vous faisons part d'un excellent -quoi qu'un peu fastidieux- ouvrage pour vous aider à optimiser votre potentiel commercial:

                                          " 2 minutes pour bien se vendre, l'art de parler de soi" par Yves Maire du Poset (consultant RH, spécialisé dans la formation et le développement de business), Leducs Editions.

 

Pour travailler notre présentation individuelle en 2 minutes maximum, l'auteur expose la manière d'accrocher son interlocuteur en abordant 7 points (cela fait donc 17 secondes par étape!) dont:

- un chapeau pitch -petite phrase qui expose le passé, présent et avenir et qui donnne envie d'écouter la suite

- un peu de chronologie pour présenter notre carrière

- nos expertises (1 à 3 max)

- notre projet

 

Vous trouverez ci-après le lien pour entendre les conseils de Monsieur Maire du Poset (link)

 

Merci aux participantes, notamment à Valérie S. et à Solenne, du groupe de réflexion sur le potentiel commercial de nous avoir transmis ces informations qui, je l'espère, serviront à beaucoup d'entre nous.

 

Sur ces bons conseils, il ne nous reste plus qu'à vous souhaiter une année 2012 pleine de défis et de succès!

 

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Published by Moms à la Barre - dans Propositions
22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 08:44

Il ressort des chiffres communiqués dans le cadre du rapport d'activité du Bâtonnat 2010-2011, au 1er novembre 2011, sur la répartition de notre profession que:

 

- en 10 ans, le nombre d'avocats parisiens a augmenté de près de 50% passant de 15 320 avocats en 2002 à 22 792 en 2011

 

- les femmes sont majoritaires à 51,6%, contre 48,4% d'hommes

 

- quelle que soit la tranche d'âge envisagée (20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 et même 90), nous sommes toujours largement majoritaires

 

Comment alors expliquer que les femmes soient sous-représentées en qualité d'associées...?!

 

Nous ne disposons pas de la répartition hommes/femmes selon le mode d'exercice mais il peut malheureusement se déduire des chiffres suivants:

 

- La majorité de la profession parisienne est constituée d'avocats collaborateurs libéraux puisqu'ils représentent 38% (9 230). Viennent ensuite les avocats exerçant en individuel qui représentent 31% (7 019). Puis, les associés à 30% (7 185). Enfin, les collaborateurs salariés constituent une portion infime de la profession puisqu'ils ne sont que 1% (388).

 

source link

 

Espérons que l'année 2012, sous le Bâtonnat de Madame Christiane Féral-Schuhl, nous donne l'occasion de voir les femmes s'affirmer davantage dans la profession.

 

Tel est le souhait que l'Association forme pour cette nouvelle année, ainsi que de nombreux défis et succès professionnels et personnels à chacune d'entre nous.

 

D'ici-là, nous vous souhaitons de belles fêtes de fin d'année!

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Published by Moms à la Barre - dans Divers
29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 09:40

À la suite de la formation "Je développe mon potentiel commercial" du 10 octobre puis de celle du 21 novembre, l'Association poursuit sa réflexion le lundi 12 décembre prochain à 9h45.

 

Cette réunion sera le prolongement de la précédente puisqu'une matinée s'était avérée insuffisante pour venir à bout du programme étoffé.

 

La formation, constituée de retours d'expériences et de partage de bonnes pratiques, a déjà permis de créer des pistes de réflexion intéressantes, outre des liens privilégiés entre ses membres.

 

C'est d'ailleurs avec ce même esprit de convivialité que la matinée se clôturera par un déjeuner de Noël.

 

Si vous souhaitez participer à l'un ou l'autre , je vous remercie de me le faire savoir au plus vite.

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Published by Moms à la Barre - dans les réunions et RdV
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 16:19

A la suite de la formation du jeudi 20 octobre dernier sur le thème de « Je développe mon potentiel commercial », l’association Moms à la Barre propose une session pratique ce lundi 21 novembre de 9h45 à 12h30-13h, salle Pont-Au-Change de la Maison du Barreau place Dauphine, sur la base de retours d’expériences et d’échanges de bonnes pratiques entre avocates, (lire le programmeFormation 21 11 11 Formation 21 11 1)

 

L’accès est gratuit mais non pris en charge au titre de la formation continue obligatoire.

 

Si vous êtes intéressée, je vous remercie de bien vouloir me le faire savoir au plus vite car la capacité de la salle et une optimisation des échanges obligent à limiter le nombre de participantes.

 

La matinée de travail s’achèvera par un déjeuner convivial dans l’un des restaurants de la place Dauphine. Vous pouvez donc nous rejoindre pour le déjeuner si votre emploi du temps ne vous permet pas d’être présente le matin.

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Published by Moms à la Barre - dans les réunions et RdV
2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 10:35

Parce que, avant d'être des avocates, nous sommes des femmes, nous avons aussi le droit d'avoir des lectures de greluches.

 

A l'occasion de l'une de ces lectures, j'ai découvert l'article suivant dans le Magazine Be du 28 octobre 2011, que je trouve intéressant, tant pour les salariées que pour les collaboratrices libérales, voire même les associées, avec des conseils pratiques avisés:

 

"Manuel de survie en milieu professionnel hostile.

 

1. Ne croyez pas en la justice

 

"Les gars viennent me demander une augmentation au moins trois fois par an, commente Jérôme, directeur d'un hebdomadaire parisien. Les filles c'est plutôt une fois tous les trois ans". N'attendez pas que vos mérites soient reconnus, demander une augmentation n'est pas de l'insubordination...

 

2. Brillez (aussi) en réunion

 

N'acceptez pas plus souvent qu'à votre tour les "rôles de femme", comme appeler les retardataires et, plus sournois, se charger du compte-rendu : on ne peut pas écrire et parler. Ne quittez jamais une réunion sans avoir exprimé votre opinion ou posé une question.

 

3. Refusez les relations paternalistes

 

Ne répondez pas aux questions de votre chef sur votre vie privée, gardez vos distances. Si un lien affectif (on n'a pas dit sentimental) se tisse avec lui, vous vous retrouverez en position délicate à l'heure de la négo.

 

4. Faites-vous respecter d'abord à la maison

 

"Pour réussir sa vie professionnelle, les deux choix les plus importants, c'est celui de son patron et de son compagnon, affirme Sophie Reynal, présidente d'HEC au féminin. Ce dernier doit être le supporter n°1, qui ne considère pas que sa carrière passe avant la vôtre". Vouloir plus de responsabilités au travail implique de ne pas accepter toutes celles du foyer.

 

5. Développez votre réseau

 

Une étude du réseau social professionnel Linkedin montre que les femmes nouent moins de contacts et de manière moins "intéressée" que les hommes. "La plupart des femmes font passer le travail avant la réseau, à l'inverse des hommes. C'est une erreur, entretenir ses contacts est indispensable pour progresser", explique Sophie Reynal. Dans l'entreprise, l'importance du réseau est primordiale pour avoir vent d'une opportunité, glaner de l'information, se faire des alliés.

 

6. Faites jouer la concurrence

 

Les plus belles augmentations se négocient... en partant. Sans aller jusque-là, toutes les occasions de faire le benchmark de sa fiche de paye auprès de la concurrence sont bonnes. "Face à une proposition de job, 80% des hommes accepteront un entretien, note Sophie Reynal, ne serait-ce que pour évaluer leur situation actuelle ou nouer un contact, alors que 50% des femmes n'iront pas, par manque de confiance en elles, sentiment de loyauté à l'entreprise ou même timidité"."

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Published by Moms à la Barre - dans Divers
20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 18:30

Enquête TNS SOFRES pour GDF Suez publiée dans Le Figaro du 13 octobre:

- 61% des femmes estiment les inégalités liées au sexe

- 76% des femmes cadres estiment que leur situation est plus difficile que celle des hommes

- 86% des femmes ont le sentiment que les hommes ne se rendent pas compte de leurs difficultés

- 65% des femmes ne croient pas à une possible amélioration de leur situation dans les quinze à vingt ans à venir 96% des femmes comptent sur elles-mêmes pour améliorer leur situation

- 76% des femmes perçoivent les enfants comme un frein pour la carrière

- 81% des femmes jugent le salaire comme première cause d'inégalité

-50% des femmes estiment que la discrimination positive à leur égard est une solution intéressante

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Published by Moms à la Barre